La CC Coeur de Lozère propose des aides financières pour économiser l’eau
Dans un contexte où la ressource en eau est amenée à se raréfier, la communauté de communes Cœur de Lozère met en place trois aides financières pour encourager les ménages à réduire leur consommation et limiter le gaspillage.
Récupérateur d’eau de pluie, recycleur et filtreur d’eaux grises et remplacement de baignoire en douche : ce sont les trois types d’installations pour lesquelles la collectivité propose d’aider financièrement ses habitants.
Ces aides dépendent du quotient familial, et peuvent couvrir entre 30% et 80 % des coûts engagés. En fonction du type d’installation, un plafond s’applique. Pour les récupérateurs d’eaux de pluie, le plafond est fixé soit à 3 000 euros pour les cuves de 5 000 à 10 000 L, soit à 5 000 euros si la cuve fait plus de 10 000 L.
Pour les recycleurs ou filtreurs d’eaux grises, la subvention pourra aller jusqu’à 4 000 euros, et jusqu’à 2000 euros, pour les projets de transformation de baignoires en douches.
Comme l’indique Laurent Suau, président de la CC Coeur de Lozère, l’idée est d’encourager progressivement les 16 000 habitants de la collectivité à adopter des pratiques plus vertueuses :
Sont éligibles tous travaux engagés à compter du premier janvier, à condition que la demande d’aide soit faite dans un délai maximum de trois mois après la date d’acquittement de la facture d’installation de l’équipement. Pour faire votre demande de subvention, rendez-vous sur le site coeurdelozere.fr.
Pour lancer cette opération, la collectivité a dégagé une enveloppe de 50 000 euros sur un an.
Notons enfin que la CC cœur de Lozère réfléchit à mettre en place des tarifs différenciés sur l’eau potable. Autrement dit : faire évoluer le prix du m3 en fonction du volume consommé. L’une des pistes envisagées serait d’appliquer un seuil entre deux tarifs du m3 d’eau, correspondant chacun à une consommation “utile” et “de confort”.
Ce principe de tarification progressive est permise par la loi Brottes depuis 2013. Sa généralisation est notamment souhaitée par le gouvernement, qui l’a fait figurer parmi les 53 mesures de son Plan eau, dévoilé au printemps dernier.