Division au sein du Centre hospitalier François Tosquelles entre la CGT et la direction
Les désaccords se creusent à l’hôpital psychiatrique de Lozère, entre la direction et la CGT, principal représentant du personnel (il en représente le tiers) du Centre hospitalier François Tosquelles. Cela fait notamment suite à la réorganisation au sein du CMPEA La Ribambelle de Florac.
Quel devenir de la psychiatrie en Lozère ? C’est autour de cette question que la CGT du Centre hospitalier François Tosquelles (CHFT) a posé les termes du débat public qu’elle a organisé mardi 17 octobre, à l’espace Jean Jaurès de Mende.
Depuis la rentrée, le syndicat fait état d’une véritable situation de crise que traverserait le secteur dans le département. Alors que la Lozère fait face à une pénurie de médecins psychiatres, la CGT dénonce des conditions de travail qui se dégradent et pointe la mauvaise gestion de la direction du CHFT.
C’est notamment la réorganisation annoncée au sein du Centre médico-psychologique enfant-adolescents (CMPEA) de Florac qui est venue mettre le feu aux poudres. La CGT accuse la direction d’avoir pris cette décision sans concertation, et s’inquiète de ses conséquences sur la prise en charge des patients. Chrystel Courbassier, psychologue à St Alban et représentante du personnel à la CGT :
De son côté, la direction réfute l’idée de quelconque fermeture, et dit envisager la sectorisation de la prise en charge au sein de l’unité de Mende.
Christophe Verduzier, directeur du CH François Tosquelles, soutient en outre avoir relancé des instances de concertation au sein de l’établissement, afin d’assurer au mieux la qualité de prise en charge des patients en dépit du manque de médecins. Il parle d’une « cristallisation de l’opposition au sein de l’unité de Florac » :
Suite au débat public de mardi 17 octobre, qui a réuni près de 50 personnes d’après la CGT, le syndicat indique dans un communiqué vouloir « poursuivre les actions : rencontrer les élus et directeur de l’ARS, organiser des Assises de la santé mentale sur le département, ce qui laissera l’occasion aux absents (Préfet, Présidente du département et du conseil de surveillance, directeur de l’ARS, directeur du CHFT, sénatrice et député) de s’exprimer sur la situation et nous faire part de leurs propositions pour garantir l’accès a des soins de qualité sur notre territoire.«