Lancement du Pacte des solidarités en Lozère
Vendredi 19 janvier à la salle Jean Jaurès de Mende, a été présenté le Pacte des Solidarités en Lozère. Liant l’Etat et le Département, ce Pacte se concrétisera sur le territoire à travers la mise en place d’actions visant à lutter contre la pauvreté.
Présenté en septembre dernier par l’ex Première ministre, le Pacte des Solidarités est le nouveau plan national de lutte contre la pauvreté. 20 milliards d’euros vont lui être consacrés sur la période 2024-2027.
Dans la continuité de la Stratégie Nationale de Prévention et de Lutte contre la Pauvreté, ce nouveau plan va être décliné au niveau local en liant, d’une part, l’Etat et le Département, sous forme de contrat ; et d’autre part, en mobilisant les différents acteurs du territoire engagés dans l’aide aux défavorisés.
En Lozère, il sera financé à hauteur de 176 000 euros par l’Etat.
Ce Pacte contient quatre grands axes, définis au niveau national : prévenir la pauvreté et lutter contre les inégalités dès l’enfance ; amplifier la politique d’accès à l’emploi pour tous ; lutter contre la grande exclusion grâce à l’accès aux droits et construire une transition écologique solidaire.
Des grandes orientation qu’il va désormais s’agir de mettre en oeuvre localement au travers d’une série de mesures. Pour ce faire, l’Etat a lancé une première phase de diagnostic sur l’état de la pauvreté dans chaque département.
En Lozère, cet état des lieux a été réalisé par Le GROUP’ (Consultant mutualisés – Experts du secteur solidaire). Vanessa Barral, co-fondatrice du GROUP’ :
Parmi les principales causes de la précarité en Lozère : l’accès à la mobilité. 43% des personnes interrogées l’identifient en effet comme un frein pour trouver ou garder un travail.
Un enjeu sur lequel est, entre autres, engagée l’association Aurore. Dans le cadre de cette journée dédiée au lancement du Pacte des solidarités en Lozère, l’association a ainsi présenté une de ses nouvelles actions. Frédéric Merel, chef de service à Aurore :
Contrat de location qui peut durer trois mois, renouvelable deux fois, à raison de 4 euros par jour. Le dispositif va être testé à Mende, Marvejols, Florac et Saint-Chély. A terme, dix véhicules seront mis à disposition.