Elisabeth Borne à l’Éducation nationale : une arrivée « pas enthousiaste » juge Benoît Teste, en déplacement à Mende
Sept ministres de l’Éducation nationale en moins de 3 ans : voilà le bilan. Une instabilité et des changements de cap qui agacent les personnels et les syndicats. “La succession de ministres est une manière de mépriser le sujet” pense Benoît Teste, de la fédération syndicale unitaire. Depuis hier, il est à Mende pour le congrès départemental du FSU. Le représentant syndical réagit à l’arrivée d’Élisabeth Borne, rue de Grenelle.
Ce congrès départemental est également l’occasion d’échanger sur les sujets spécifiques à la Lozère. Clémence Gouret, professeur de lettres modernes au lycée Émile Peytavin et déléguée départementale pour le SNES-FSU.
Autre problématique, la mobilité. Pour les AESH ou les professeurs en poste sur plusieurs établissements, les kilomètres et le temps de trajet sans véritable d’alternative de transport en commun rendent pénible le travail.