Collages féministes à Mende : la mairie porte plainte
Une plainte déposée qui ne passe pas. Dans la nuit du mercredi 8 janvier dernier, cinq militants et militantes ont été interpellés par la police de Mende, boulevard Lucien Arnault, suite à la pose de collages féministes dans la ville. Refusant que l’on prenne son empreinte ADN, l’une des personnes concernées était convoquée de nouveau lundi dernier au commissariat de Mende et risquait alors une garde à vue. Une quinzaine de personnes étaient rassemblées devant le bâtiment pour témoigner leur soutien. C’était notamment le cas de Catherine Pic, membre du collectif égalité femmes hommes 48.
Les cinq individus concernés risquent désormais des poursuites judiciaires suite à un dépôt de plainte de la part de la mairie de Mende. Un action en justice dont les militantes et militants mobilisés réclament l’abandon. Contactée, la mairie justifie ce dépôt de plainte comme la procédure habituelle à suivre dans les cas d’affichages publics non-autorisés.