Brigade loup en Lozère : « Ces interventions doivent rester exceptionnelles »
Depuis lundi la brigade mobile d’intervention grand prédateur terrestre a posé ses valises sur notre département. Une décision qui survient après plusieurs attaques déplorées fin mai et une réunion d’urgence qui s’était tenue entre le préfet de la Lozère, le préfet Celet, référent du plan national d’action sur le loup, et les organisations agricoles du département. Un mode d’intervention et une méthode létale justifiable seulement de manière exceptionnelle selon Pascal Sourdin, référent loup national chez l’association de protection de la faune, Animal Cross.
Les membres de la brigade loup sont présents pour surveiller les troupeaux des éleveurs et épauler les lieutenants de louveterie. Ces membres de l’OFB ont l’autorisation, sous certaines conditions, de tirer sur les canidés sauvages. Une méthode qui peut se trouver contre-productive.
Pour protéger les bêtes, qu’une seule solution selon le spécialiste lupin : additionner chiens de protection et parc à clôtures électrifiées.
De leur côté, certains éleveurs demandent plus d’aide pour la mise en place de ces moyens de protection. Malgré l’apport de subventions publiques et de dispositifs complémentaires, le reste à charge et les tâches administratives restent lourdes pour ces professionnels souvent précaires. Des méthodes également pas toujours adaptées à toutes les zones pastorales. De plus, la mise en place complète de ces mesures demanderaient plusieurs années avant de voir un réel changement.