AESH, les laissés pour compte de l’éducation nationale
Journée de mobilisation intersyndicale pour les droits des Accompagnants d’Elèves en Situation de Handicap ce mardi 3 octobre. À l’appelle des syndicats enseignants. (FSU FO Sud solidaire CGT).
Ils réclament un vrai statut, un vrai salaire pour une meilleure reconnaissance du métier d’AESH. Des revendications déjà portées en début d’été dernier, avant les vacances scolaires. Si depuis des négociations ont eu lieu avec les services de l’Education nationale, les avancées n’ont été que minimes. Les salaires ne dépassent pas les 1000 euros, les missions se multiplient tout comme les enfants à s’occuper.
Autre motif de la colère : le système des PIAL, pour Pole inclusion d’accompagnement localisé. La FSU en demande l’abandon pur et simple. Lancé en 2019 et généralisé dans toute la France à la rentrée 2021, ce système consiste à répartir les interventions des AESH en fonction des besoins et empois du temps des élèves.
Yael Evrard AESH :
[photo: FSU-SNUipp 48]