Applaudis pendant la crise, les soignants se sentent maintenant délaissés

 

Ils étaient près de 200 à se mobiliser pour sauver l’hôpital public sur l’avenue du 8 mai. Des membres du personnel soignant mais aussi des fonctionnaires d’autres branches ou des citoyens reconnaissants se sont regroupés aux abords de l’hôpital Lozère. Les manifestants demandaient une revalorisation du salaire et de meilleures conditions de travail. En Lozère comme ailleurs les soignants souffrent également de la disparition des services. Brigitte Langlais, aide-soignante au centre hospitalier François Tosquelles.

 

Brigitte Langlais

 

Autre sujet de discorde, les primes distribuées par le gouvernement au personnel hospitalier, en première ligne au plus fort de la crise sanitaire.

 

Brigitte Langlais

 

L’Office National des Forêts était aussi présent à la manifestation. Les agents, qui ont continué à travailler tout au long du confinement, dénoncent un manque de reconnaissance de la part de l’État et des suppressions d’emplois. Thierry Turc, représentant CGT à l’ONF.

 

Thierry Turc

 

Après quelques prises de paroles, les manifestants se sont alignés le long de l’avenue du 8 mai pour former une chaîne humaine, reliant l’hôpital Lozère à l’Unité d’Admissions Psychiatrique Paul Eluard.