Crues et inondations en Lozère. Repenser l’urbanisme de demain
Plusieurs dizaines de milliers d’euros: pour la mairie de Langogne c’est le chiffrage provisoire du coût des réparations causées par les crues de la semaine dernière. Des dégâts principalement de voirie dans la zone industrielle des bords de l’Allier où certaines entreprises ont connu des dommages.
Si cette fois-ci, le centre-ville de Langogne a été relativement épargné, comment repenser l’urbanisme de demain alors que dans les prochaines décennies les épisodes cévenols seront de plus en plus violents, notamment à cause du réchauffement de la mer méditerranée ? Le maire de Langogne, Marc Oziol, prend la question au sérieux.
Actuellement, la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations sont de la compétence de la communauté des communes. Pour une ville comme Langogne, des travaux de naturalisation des berges demanderaient des années de chantier et un budget hors-normes. Un plan nécessaire aussi bien pour les humains que pour les animaux, explique Matthieu Mercier, auteur du livre, Gorges et rivières, entre causses et Cévennes.
L’année dernière la Caisse central de réassurance (CCR) publiait une étude sur l’impact du changement climatique sur le coût des catastrophes naturelles à horizon 2050. Selon l’organisme, ce montant pourrait augmenter, en moyenne de 50% d’ici là.