Handicap : rendre l’enseignement plus inclusif
Vendredi 9 juin, les acteurs du médico-social et de l’Education nationale de Lozère, en lien avec l’ARS Occitanie, ont renouvelé la convention tri-anuelle des Unités d’enseignements. Ce sont des programmes pédagogiques adaptés, destinés aux enfants en situation de handicap afin de leur garantir l’accès à la scolarité. Parmi les objectifs premiers de cette nouvelle convention : rendre l’école plus inclusive.
Garantir l’accès à une scolarité aux enfants en situation de handicap. C’est la vocation des Unités d’enseignements (UE). Créées en 2009, elles permettent aux élèves en situation de handicap de suivre un parcours scolaire personnalisé sur la base d’un programme pédagogique dispensé par l’Éducation nationale. En Lozère, 175 élèves en bénéficient.
Ces unités d’enseignement font l’objet de conventions tri-annuelles entre les établissement médico-sociaux (EMS) et l’Éducation nationale. Vendredi 9 juin, une nouvelle convention de ce type a été signée à la Direction académique de Lozère. L’occasion pour les parties prenantes de tirer le bilan de plusieurs années de collaboration, mais aussi de répondre à cet objectif national de rendre l’école plus inclusive, conformément à ce que stipule la loi de 2005.
Cela passe notamment par une externalisation des Unités d’enseignements. Une mesure prise lors de la Conférence du handicap (CNH) de 2014, qui vise à encourager la localisation des UE au sein des établissement scolaires ordinaires. A l’image de cette première Unité d’Enseignement Maternelle Autisme (UEMA) de Lozère, qui a été inaugurée dans les locaux de l’école publique de Chanac en début d’année.
Les explications de ce changement de paradigme avec Isabelle Castanié, directrice du pôle éducation formation inclusive au Clos du Nid :
Aujourd’hui en France, 430 000 enfants en situation de handicap sont scolarisés à l’école. Un chiffre qui a plus que triplé ces vingt dernières années (134 000 en 2004).