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La facturation électronique inquiète les entreprises lozériennes

Alors que l’État avait annoncé la création d’une plateforme gratuite pour faire passer les entreprises à la facturation électronique, le mois dernier, il a fait volte-face. Pour se mettre au norme à partir de l’année prochaine, les entreprises devront donc passer par des opérateurs privés et donc payants. Une nouvelle difficile à avaler pour les artisans réticents à la dématérialisation. Pierre Joulia, peintre en bâtiment sur la commune du Born.

De 20 à 80 euros, ces solutions sont proposées par des cabinets d’experts comptables. Des plateformes de facturation qui inquiètent la profession car pas toujours adaptées aux besoins des travailleurs, explique Noé Laurençot, directeur départemental de la fédération du bâtiment.

De plus, le secteur dénonce une dématérialisation pas forcément adaptée à une clientèle parfois âgée et encore attachée au papier. De son côté, l’État fait valoir l’aspect écologique de cette loi.

L’objectif de la facturation électronique, c’est également la lutte contre la fraude à la TVA. Une loi entrera en vigueur en septembre 2026 pour les grandes entreprises et un an plus tard pour les micro-entreprises et les TPE.

Crédit photo : Pixabay

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