La Poste accompagne les communes lozériennes dans l’adressage obligatoire
Cette année toutes les communes de France ont l’obligation de donner un nom et un numéro d’adresse à tous les lieux dits ou hameaux de leur territoire qui en sont dépourvus. La Poste se propose d’accompagner les mairies dans cette mission d’adressage, comme c’est le cas en Lozère.
Les communes de plus de 2000 habitants avaient, théoriquement, jusqu’au 1er janvier 2024 pour répondre à cette obligation. Celles de moins de 2000 habitants (c’est le cas de la majorité des communes lozériennes) ont quant à elles jusqu’au mois de juin.
Théoriquement, puisqu’aucune sanction n’est prévue par la loi. En l’occurrence : la loi 3DS, pour « Différenciation, décentralisation, déconcentration et simplification », qui a été adoptée en 2022.
Le but de cette obligation est de faciliter l’accès des secours et à tous types de services du quotidien pour les administrés, comme la livraison ou encore le raccordement à la fibre.
Chaque municipalité doit ainsi remplir sa Base d’adresse locale (BAL), laquelle viendra alimenter la Base d’adresse nationale (BAN). Pour ce faire, l’État a mis en place un site internet mesadresses.data.gouv, sur lequel les mairies peuvent elles-mêmes remplir leur BAL. Mais elles peuvent aussi se faire accompagner par la Poste.
En Lozère, depuis 2018, la Poste a ainsi accompagné 45 communes pour la création de 18 000 nouvelles adresses. Stéphane Frerot est technicien Data et référent de l’adressage à la Poste en Lozère :
Pour celles et ceux que cela pouvait inquiéter, les noms des lieux-dits ne sont donc pas voués à disparaître.
Les communes peuvent en outre associer leurs habitants à cette démarche de dénomination. Ces derniers mois, plusieurs réunions publiques étaient d’ailleurs organisées à ce titre. C’était par exemple le cas, en ce début janvier, sur la commune du Gorges du Tarn Causses.
Tous les noms peuvent-ils être donnés ou y’a-t-il quelque règle d’usage à respecter ?
En France, un peu moinsde la moitié (43,8%) des communes de moins de 2 000 habitants ont déjà procédé à la démarche de l’adressage, et 57,8% de celles de plus de 2 000 habitants. De sorte que fin 2023, seules 8,4 % des voies de France étaient encore non numérotées, soit près de moitié moins comparé à 2021.