Le Parc national des Cévennes promeut les munitions sans plomb auprès des chasseurs lozériens
Vendredi 1er septembre dernier, le Parc national des Cévennes (PnC) a organisé une journée d’information sur les munitions sans plomb au stand de tir de la Boulaine de Mende. Une action qui s’inscrit dans le cadre d’un programme européen de préservation du Gypaète barbu : Life Gyp’Act.
Le Gypaète barbu est l’une des espèces les plus menacées en Europe. Depuis 2012, des plans de réintroduction de ce grand vautour sont menés en Lozère, dans les Grands Causses.
Or, parmi les causes qui affectent la survie du rapace : la présence du plomb dans l’environnement, en partie due à la chasse. Pour y remédier, le PnC dispense des journées d’information sur l’utilisation de munitions sans plomb auprès des chasseurs de Lozère. Une action qui s’inscrit dans le cadre programme européen Life Gyp’Act.
L’une de ces journées de promotion des munitions sans plomb s’est déroulée vendredi 1er septembre dernier, au centre de tir de la Boulaine de Mende. Reportage de Ludovic Terol :
Dans le cadre d’un précédent programme Life, portant sur la période 2017-2019, 51 chasseurs lozériens s’étaient portés volontaires pour expérimenter les munitions sans plomb durant deux saison de chasse. Résultat : 97% d’entre eux se sont dits satisfaits de l’efficacité létale de ce type de munition.
Depuis février 2023, l’utilisation des munitions au plomb dans les zones humides est devenue illégale dans toute l’Europe. Une proposition de l’Agence européenne de réduire davantage leur usage est en cours d’instruction.
Dans la dernière phase de mon intervention, j’évoque les personnes âgées et plus particulièrement les chasseurs âgés qui perçoivent de petites retraites et qui, face à la flambée des prix des munitions, verront leur budget « chasse » largement impacté.
A savoir que les matières premières et plus particulièrement les métaux tels que le cuivre, qui entre pour une large part dans ces fameuses munitions alternatives, a connu une augmentation de prix énorme, sachant que les besoins actuels seraient d’environ + 250% par rapport à la production.
Il est possible de répondre, par courriel, à certaines interrogations.