Les AESH mobilisées à Mende
A l’école ou au collège, elles s’occupent des enfants ayant des troubles « Dys », autistiques, mentaux ou encore des jeunes handicapés physiques : hier, les AESH étaient mobilisés partout en France pour améliorer leurs conditions de travail. En Lozère, une vingtaine de personnes se trouvaient devant le bâtiment de la DSDEN 48, comme Yaël Evrard, représentante du personnel pour la FSU et elle-même AESH à Florac.
Les deux principales revendications pour ces personnels contractuels sont la création d’un statut de fonctionnaire de catégorie B et la reconnaissance d’un travail à plein temps de 24 heures, au même titre que les professeurs des écoles.
Autre problème, le nombre d’effectifs. Si théoriquement, une AESH s’occupe d’un seul enfant à la fois, dans certains établissements de Lozère il y a parfois une personne pour huit élèves. Mercredi soir, la nouvelle ministre de l’Éducation nationale Élisabeth Borne annonçait vouloir la création de 2000 postes d’AESH supplémentaires : une augmentation des effectifs qui équivaudrait à environ vingt AESH en plus par département. Un chiffre bien loin des besoins réels jugent les syndicats, 20 ans après la loi sur l’école inclusive.