Précarité : double difficulté pour les étudiants hors U.E
A l’occasion de la semaine de la presse, les étudiants en BTS communication au lycée notre Dame de Mende ont travaillé sur divers sujets. Place aujourd’hui aux difficultés rencontrées par les étudiants étrangers. Maliens, Burkinabés, Ukrainiens, Ivoiriens, Sénégalais, Péruviens… On compte près de 1000 étudiants à Mende, de toutes origines, dont certains venus d’Afrique. Parmi ces étudiants, trop vivent avec un budget insuffisant.
Les étudiants français bénéficient pour certains d’entre eux, sur des critères sociaux, des aides du CROUS ; mais qu’en est-il des étudiants étrangers, étudiants hors Union-Européenne ?
Ils n’ont pas la nationalité française et ne sont pas citoyen Européen. Ces étudiants étrangers n’ont droit à la bourse qu’à des conditions très contraignantes à remplir : avoir un titre de séjour, être domicilié en France depuis au moins 2 ans, ce qui n’est pas le cas pour beaucoup d’entre eux. Beaucoup d’étudiants viennent en France pour la diversité culturelle, la qualité de son système éducatif, les diplômes reconnus sur le plan international, mais certains étudiants ne se préparent pas à faire face à des conditions difficiles. Sans ressource, ni voiture, ils sont obligés de travailler en dehors de leurs études, ce qui pose des problèmes dans leur vie sociale et du temps disponible pour étudier. Dans l’espoir d’une meilleure vie, Sabine est arrivée en France avec une valise et l’essentiel, et s’est retrouvée à vivre dans la précarité. Aujourd’hui, elle a intégré l’IFSI.
Malgré les difficultés, parfois, la volonté d’apprendre est plus forte.
Ecoutez Gueswendé Séphora Kinda :