Un budget 2018 compliqué pour un département asphyxié
Le conseil départemental de la Lozère s’est réuni vendredi en session afin d’évoquer les futures orientations budgétaires. Une session marquée par les nouvelles contributions demandées par l’état pour réduire le déficit national. Alors que depuis dix ans, l’état baisse ses dotations aux départements en lui attribuant en même temps de nouvelles compétences donc de nouvelles dépenses, le gouvernement Philippe impose désormais de limiter le budget de fonctionnement à 1,2% d’augmentation sous peine de malus. La section de fonctionnement qui est du service public, avec par exemple, le secteur social, l’hébergement des personnes âgées, le fonctionnement des collèges, la viabilité hivernale ou encore le sdis. Et pour ne pas dépasser les 1,2% il faut soit une baisse des dépenses notamment de l’investissement, soit une hausse de l’endettement ou une hausse de la fiscalité, sachant que le département à baissé ses frais de fonctionnements généraux et ne peux aller plus loin. Sophie Pantel présidente du conseil départemental.
Sophie Pantel
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Et le conseil départemental n’a pour l’instant pas tranché. Les conseillers départementaux se laissent jusqu’au 30 mars, jour où sera voté le budget, pour décider des orientations budgétaires.