A Mende, un 1er mai sous le signe de la convergence des luttes

Jeudi dernier, environ 200 personnes se sont déplacées à Mende pour la fête des droits des travailleuses et des travailleurs. Un 1er mai sous le soleil et avec une actualité brûlante : les nombreux plans de licenciement dans l’industrie et notamment chez certains sites du nord de la France pour Arcelormittal. Le géant de la métallurgie a aussi une usine à St Chély. Et même si pour l’instant aucun licenciement n’est prévu sur le site lozérien, l’inquiétude règne parmi les salariés locaux, explique Guillaume Martin, secrétaire départemental de la CGT.
Contrairement à certaines grandes villes, les principaux syndicats étaient unis à Mende et ont parlé d’une même voix. Une intersyndicale qui avait également à cœur de ne pas évoquer seulement des revendications franco-françaises mais bien de croiser les luttes sociales et géopolitiques. Hervé Fumel, secrétaire de la FSU 48.
Lors de cette manifestation, le cortège a également rappelé son opposition à la réforme des retraites à 64 ans.