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Crispations autour de la réforme des collèges

Après une première manifestation qui avait rassemblé plus de 300 personnes la semaine dernière, les syndicats de l’enseignement CGT éducation, SNES, FSU et éducation sud solidaire appelaient à un nouveau rassemblement hier. En ligne de mire, la réforme des collèges.

Comme partout en France, en Lozère, les syndicats d’enseignants se sont retrouvés hier, sur la place Urbain 5 à Mende. Outre la politique menée par Gabriel Attal et Amélie Oudéa Castéra, et la demande d’augmentation des salaires, ce sont les nombreuses réformes qui vont s’appliquer à la rentrée prochaine qui posent problèmes. Parmi ces réformes, des crispations autour de celle du collège et des groupes de niveaux mis en place. Pour rappel, un enseignement en groupes de niveaux va être effectif sur l’ensemble des horaires de mathématiques et de français en 6e et 5e à la rentrée 2024 et en 4e et 3e à la rentrée 2025. Un groupe d’élèves en difficultés de 15 à 20 élèves, et deux autres dit « moyen et bon », pour une trentaine d’élèves dans chaque groupe. Les syndicats dénoncent devoir faire un tri social des élèves, une mise à l’écart des élèves en difficultés. Pourtant, d’après Sophie Bejean, rectrice de la région académique Occitanie, rectrice de l’académie de Montpellier qui est venue défendre les réformes, lundi, devant les élus, les moyens ont été mis en place pour permettre le bon fonctionnement de la réforme.

D’après Clémence Gouret déléguée départementale du SNES, les groupes de niveaux sont une aberration.

Concernant les 45 postes dédiés à la réforme, si les dotations ne sont pas encore connues, la Lozère pour l’instant perdrait 4 postes dans les collèges à la rentrée prochaine.

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