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Hôtellerie-restauration : l’Umih48 redoute le manque de main d’oeuvre pour cet été

Alors que la saison estivale approche, les campagnes de recrutements des emplois saisonniers ont quant à elles déjà démarré. En Lozère, la branche de l’hôtellerie-restauration fait partie des secteurs qui en concentrent le plus. Sauf que ces dernières années, les employés sont de plus en plus difficiles à trouver. Ce qui ne présage rien de bon pour l’organisation patronale de Lozère, l’Umih 48.

D’après le dernier baromètre de Pôle emploi sur les Besoins en main d’oeuvre (BMO) des entreprises en 2023, sur les 3 620 projets de recrutements recensés en Lozère, la moitié sont des emplois saisonniers (soit près 1 820 offres). 70% de ces intentions d’embauche relèvent du secteur de l’hôtellerie-restauration.

Sauf que, comme partout en France, les difficultés pour trouver des employés se posent. D’après le même baromètre BMO, parmi les métiers les plus recherchés en Lozère, ceux de cuisinier et d’employés d’hôtellerie affichent les plus forts taux de recrutements jugés difficiles par les employeurs (respectivement 79% et 74%).

Ce qui est moins le cas, en revanche, pour les métiers d’employés polyvalents et de serveurs. S’ils concentrent le plus grande nombre de projets d’embauche en 2023, leur taux de difficulté à recruter ne dépasse en effet pas les 32%.

Reste que le secteur de l’hôtellerie-restauration fait partie des principaux secteurs dits tension en Lozère. Une pénurie de candidats qui dure depuis plusieurs années, et qui s’est accentuée avec le covid. Un phénomène qui inquiète Denis Carminati, président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie de Lozère (Umih 48).

Pour pallier ce manque de main d’oeuvre, l’Umih nationale, première organisation patronale du secteur de l‘hôtellerie-restauration en France, souhaite accélérer les régularisations des salariés étrangers.

Une mesure que contient, entre autres, le projet de loi immigration du gouvernement. Lequel vient d’être reporté à l’automne par Elisabeth Borne. Soit après la saison estivale, où les besoins de recrutements dans le secteur sont sans doute plus élevés.

L’umih 48 représente environ 140 entreprises sur les 500 établissements de café-hôtel-restaurants ou discothèque que compte le département.

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