La Lozère veut rendre les métiers du médico-social de nouveau attractifs

Rendre attractifs les métiers du soin à la personne : c’était la mission du département qui organisait, toute la semaine dernière, plusieurs événements autour de ce thème. Cinq jours qui se sont conclus vendredi dernier par les assises de l’autonomie : plusieurs tables rondes où étaient invités des acteurs nationaux du secteur. Parmi eux se trouvait Corinne Antoine-Guillaume. Elle est la directrice de la résidence Kersalic située à Guingamp. En 2019, elle a transformé l’établissement en » village » avec un système de fonctionnement inédit.
Si ce changement radical d’organisation a été bénéfique pour les résidents, il l’est aussi pour les professionnels de santé qui fatiguent moins avec plus d’autonomie donnée aux personnes concernées. Un modèle innovant qui pourrait être copié dans le futur. Car faire évoluer les métiers du soin, c’est également un enjeu pour attirer de nouveaux personnels. Des recrutements qui passeront par redorer l’image de la branche après le scandale Orpéa et les problèmes de maltraitance institutionnelle. Maëlig Le Bayon, directeur général de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA), branche de la sécurité sociale.
En Lozère, les métiers du soin et du médico-social restent encore la plus grande source d’emplois du département. Une branche en tension avec toujours plus de demandes. Selon la CNSA, le nombre de personnes âgés en perte d’autonomie va augmenter de 30 % d’ici la fin de la décennie alors que de nombreux professionnels partent actuellement à la retrait