Le Convention des entreprises pour le climat de passage à Mende
Jeudi 11 et vendredi 12 avril, Mende a accueilli une session de la Convention des entreprises pour le climat – Massif central. Un programme de formation destiné aux dirigeants d’entreprises engagés dans la transition écologique.
Après deux à Clermont-Ferrand puis une à Saint-Étienne, c’était au tour de Mende d’accueillir une session de la Convention des entreprises pour le climat (CEC) -Massif Central. L’initiative est portée par une association du même nom. Elle s’adresse aux dirigeants d’entreprises désireux d’agir pour l’environnement.
Lancée en 2021 au niveau national, la démarche s’est territorialisée cette année. Par l’intermédiaire de la CCI, la Lozère a été intégrée à cette CEC. Elle fait partie, avec sept autre départements (Creuse, Allier, Corrèze, Puy-de-Dôme, Loire, Haute-Loire, Cantal et Aveyron) du territoire Massif Central.
Ce groupement réunit une quarantaine de dirigeants d’entreprises, publiques comme privées, et de tous secteurs confondus : bancaire, industriel, agro-alimentaire, etc. Magne distribution est la seule entreprise du département à y participer.
Pendant dix mois, ces chefs d’entreprises suivent tout un parcours de formation, mêlant conférences avec des experts et ateliers. Les 11 et 12 avril, Mende a accueilli la 4e de ces sessions. Elle avait pour thème : « les enjeux des ressources humaines en écho aux conséquences de la transition écologique ».
A terme, le but est de permettre aux sociétés de développer un nouveau modèle économique pour faire face aux enjeux climatiques. Fabien Marlin, co-pilote de la Convention des Entreprises pour le Climat – CEC Massif central :
L’ambition de la CEC est de transformer 1 000 entreprises à la fin 2024. Autant dire que sur les plus de 4 millions d’entreprises que compte la France, le chemin est encore long. Mais Thierry Sclapari, y croit. Il co-dirige la société Rochias, basée à Issoire, et spécialisée dans la vente de condiments déshydratés. Son engagement : commercialiser de l’ail 100% français.
A l’issue du parcours, le 21 juin, chacun des dirigeants s’engage à publier une feuille de route qui fixera le nouveau cap de leur entreprise à l’horizon 2035.