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Le Secours catholique de Lozère se dote de deux Fraternibus

Mercredi 19 avril, le Secours catholique de Lozère inaugurait à Aumont-Aubrac ses deux premiers Fraternibus. Des camions aménagés que le Secours catholique déploie ces dernières années dans plusieurs régions de France, notamment dans les territoires ruraux.

© Secours catholique de Lozère

Ces deux Fraternibus que vient de recevoir la délégation départementale du Secours catholique, permettront de faciliter le travail des bénévoles en matière de lutte contre l’isolement. Et ce, dans les territoires les plus enclavés, comme cela est le cas pour certains villages de Lozère. 

« Depuis 2015, des bénévoles nous faisaient remonter le besoin d’aller rencontrer des gens dans les petits villages. Des personnes qui, soit n’ont pas le permis, soit qui sont trop âgées et qui donc se sentent isolées », explique Hélène Trocellier, présidente du Secours catholique de Lozère.

Une réalité que connaissent nombre de territoires ruraux en France, et dont se saisie le Secours catholique au niveau national, à la suite de la crise du covid. En 2021, il lance ainsi un appel à projet en interne pour déployer davantage ces Fraternibus sur le territoire français.

« On a donc répondu à cet appel à projet en 2021. Et vu le département et le temps de déplacements qu’il faut en Lozère, nous avons dès le départ demandé à avoir deux Fraternibus. »

Ces deux Fraternibus couvriront, pour l’un, les territoires situés autour du bassin de Saint-Chély d’Apcher, et pour l’autre, ceux autour du bassin de Marvejols. Ils prendront la route dès la mi-mai. Et ce, à raison de deux sorties par semaine à Marvejols au cours des deux prochains mois.

Ils feront également halte sur les marché, autour de St Chély, en complément du service de Transport solidaire, lancé en nord Lozère en septembre dernier par le Secours catholique et l’Agence lozérienne de la mobilité.  

Sur le territoire de Haute Lozère, autour de Saint Chély, nous mettons en place ce que l’on appelle des moments conviviaux. C’est-à-dire que nous allons à la rencontre des gens, dans des salles mises à disposition par les mairies. Mais il nous arrive alors d’avoir à transporter la cafetière, et tout le matériel dont nous avons besoin. Là tout sera dans le Fraternibus.

Hélène Trocellier

Ces véhicules ont pu être financés en partie grâce aux dons reversés au Secours catholique au niveau national. Le Crédit Agricole a également participé via sa Fondation Solidarité et Développement, ainsi que le Rotary.

Ecoutez Hélène Trocellier :

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