Les psychologues en colère
Après une première mobilisation en juin, les psychologues se sont retrouvés ce mardi pour manifester. En Lozère, une délégation a été reçue à l’agence régionale de santé avant d’entamer une marche jusqu’à la préfecture. Pourtant peu habituée à ce genre de contestation, la corporation se sent menacée, notamment par des mesures prises par le gouvernement dans le cadre des assises de la santé mentale. Les psychologues demandent de recevoir directement les patients sans passer par une prescription médicale, une rémunération correspondant au niveau de leur qualification. Ils revendiquent aussi la création massive de poste de psychologue dans les services publics et apparentés, et enfin le respect de l’autonomie des psychologues et de la diversité des approches. Véronique Reynier, psychologue à l’hôpital François Tosquelles.
Emeline Camalet, psychologue libérale.
Le mouvement pourrait se poursuivre. Le département compte environ 70 psychologues. De plus, un nouveau numéro national sera opérationnel demain, le 31 14 sera un numéro de prévention du suicide, gratuit et accessible 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24.