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Rentrée scolaire : la FSU de Lozère alerte sur le manque de remplaçants 

Entre certaines heures de cours non assurées dans les collèges lycées et des remplaçants qui pourraient être amenés à manquer, les inquiétudes sont nombreuses pour le syndicat enseignant FSU de Lozère en cette rentrée scolaire.

Sophie Béjean à l’école Bonijols de Mende ce lundi 18 septembre

C’est une promesse qui a beaucoup fait parler d’elle en cette rentrée, parce que remise en cause : celle du président de la République assurant durant l’été qu’il y aurait « un professeur devant chaque classe ». 

Mais voilà qu’une bataille des chiffres s’opère entre le ministère de l’Education nationale et les syndicats. Tandis que d’un côté on affirme que la promesse est bien tenue – hormis “quelques difficultés ici ou là”, concédait Gabriel Attal le 4 septembre – de l’autre, on fait état du contraire. Deux études publiées la semaine dernière par les syndicats SNPDEN-Unsa et Snes-Fsu rapportaient qu’au moins un enseignant manquait dans la moitié des collèges et lycées. 

Des échos contradictoires qui résonnent aussi en Lozère. En déplacement cette semaine à Mende, la rectrice de l’Académie de Montpellier Sophie Béjean se montrait pourtant rassurante :

Or, du côté de la SNES FSU 48, il remonte que des heures de cours ne sont pas assurées dans certains collèges et lycées lozériens. Et ce faute d’avoir pu trouver suffisamment de contractuels, et étant donné que tous les postes de titulaires remplaçants sont occupés. Clémence Gouret, déléguée départementale du Snes-FSU :

Dans le primaire, si la situation est plus favorable que dans le secondaire, c’est en revanche sur le long terme que se concentrent les inquiétudes . Florence Lazes, co-secrétaire de la FSU-SNUipp48 :

Une situation que la FSU attribue à un manque d’attractivité grandissant du métier d’enseignant. Le syndicat en appelle à des vraies mesures de revalorisation, salariale notamment.

But affiché du Pacte enseignant, mis en place par le gouvernement en cette rentrée. Sur la base du volontariat, celui-ci consiste pour l’enseignant à s’engager dans des missions supplémentaires – type : soutien scolaire ou accompagnement des élèves dans leur choix d’orientation – en contrepartie d’une rémunération.

Or ce Pacte est pour l’instant loin de faire l’unanimité chez les professeurs. D’après le principal syndicat des chefs d’établissements SNPDEN-Unsa, le taux moyen de de pactes signés début septembre est de  23 %.

En Lozère, d’après la FSU, ils seraient une soixantaine dans le primaire à envisager de le signer ; et dans le secondaire, une cinquantaine, sur les 261 parts allouées dans le 2nd degré dans le cadre de ce Pacte.

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