Les trains lozériens menacés d’extinction d’ici la fin de la décennie

Près de 1000 kilomètres de lignes ferroviaires sont menacés en Occitanie dont les trois lignes lozériennes. La semaine dernière, la région Occitanie, par la voix de sa présidente Carole Delga, tirait la sonnette d’alarme sur l’état du transport ferroviaire français.
Sur les 4 000 km de lignes menacés d’extinction d’ici la fin de la décennie, environ 950 km le sont en Occitanie. Parmi ces lignes peu ou pas assez entretenues se trouvent les trois présentes en Lozère : le translozérien (Le Monastier-La Bastide), la ligne de l’Aubrac (Béziers-Neussargues) et le cévenol (Nîmes-Clermont-Ferrand). Pour Jean-Luc Gibelin, vice-président de la région chargé des mobilités et du transport, c’est à l’État d’agir.
Parmi les arguments de la région à l’encontre de l’État, la part d’investissement dans les infrastructures. Avec 51 euros par an et par habitant, la France est très loin de ses homologues européens comme l’Italie, 92 euros ou encore l’Allemagne, 114 euros. Là encore, la région Occitanie propose des solutions.
Dernière action mise en place par la région : une pétition en ligne. Pour l’instant, cette mobilisation a recueilli plus de 17 000 signatures pour la préservation du transport en commun sur rail.